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DATE DE PUBLICATION

06.11.2022
Recherche d’emploi FLE à l’étranger : 6) Ces pièges à éviter

Cet article fait partie d’une série d’articles. Vous pouvez retrouver les autres ici directement :
1) Le choix du pays

2) La structure d’accueil et la nature du travail demandé
3) Compétences demandées et salaire
4) Le temps de repos
5) La méthode utilisée
7) Pour rire un petit peu… Conclusion

Certaines offres d’emploi réapparaissent tous les mois

Cela n’est pas un excellent signe. Soit il s’agit d’une très grande structure qui renouvelle régulièrement son équipe de professeurs (et cela est normal), soit les professeurs engagés ne restent jamais longtemps car les conditions de travail ne sont pas bonnes du tout.

Les offres incomplètes

Le nom du directeur est introuvable ? L’école ne possède ni site internet, ni page de réseau social, ni de contact clair ? L’offre est dans un français approximatif ? Personne ne sait vous dire quel manuel de FLE est utilisé en classe ? Fuyez ! Bien souvent, c’est une école instable où la hiérarchie peut ne pas être existante : il arrive que des secrétaires rédigent l’annonce sans avoir aucune idée de ce qu’il faut pour l’établissement, en se basant sur la précédente (c’est une expérience que j’ai déjà vécue). Ne vous engagez pas dans ce genre de fourbi qui pourra vous coûter très cher. Au pire, questionnez l’organisme au moment de postuler pour en savoir plus sur tout ce qui manque dans l’annonce et avoir une meilleure idée de l’offre.

Les écoles trop enthousiastes

Il arrive que des recruteurs emploient un ton très amical dans la rédaction de leur annonce, en vous promettant de bien vous amuser avec eux, de « vivre une aventure extraordinaire » à leurs côtés. Même si cela est bienvenu lorsque c’est effectivement le cas, ce n’est pas forcément ce qu’on s’attend à lire dans une offre d’emploi, en particulier quand le reste de l’annonce est flou ou ne possède rien pour valoriser l’entreprise qui la publie (salaire correct ou «compétitif », vacances accordées suffisantes, école ou réseau réputé, etc.).

On peut s’interroger sur la raison qui a poussé à avoir mis en avant ce côté ‘sympa’ de l’école : serait-ce un cache-misère ? Vérifiez qu’ils n’aient pas que ça à vous proposer en cherchant d’autres éléments susceptibles de vous séduire dans leur offre de travail.

Les écoles trop pressées de vous faire venir

Il arrive parfois de voir des recrutements avec une « prise de poste immédiate ». Ce n’est pas forcément un mauvais signe, cela pouvant être dû à une création de poste récente pour des besoins nouveaux ou, pour une raison ou une autre, le départ précipité d’un professeur, qu’il soit volontaire ou non. N’hésitez pas à demander pourquoi le poste est libre de suite, vous pourrez alors évaluer à la réponse de votre employeur s’il fait suite à un problème interne ou autre, s’il est honnête à ce sujet ou non.

Dans tous les cas, il faut rester vigilant car les démarches administratives comme la validation de votre visa et donc la légalité de votre emploi / présence dans tel ou tel pays prennent parfois beaucoup de temps. Si on vous fait venir rapidement et que tout n’est pas bien réglé (dans le cas où l’école manque de professionnalisme), vous pourriez attendre longtemps sur place avant de pouvoir travailler et d’être rémunéré. Dans le pire des cas, ces démarches n’aboutissent pas et vous êtes venu pour rien, sans compter les dépenses monétaires liées à votre venue. Je déconseille de se précipiter dans tous les cas, mais suggère plutôt de se renseigner sur cet aspect administratif sur un site officiel ou un forum sérieux.

Cet aspect de la recherche d’un emploi est loin d’être ragoûtant, pour sûr, mais fortement utile si vous avez le moindre doute. Si tout va bien et que vous avez envie de trouver un emploi rapidement, ce côté peut au contraire vous être tout à fait favorable ! Étant disponible de suite, votre candidature n’en sera que d’autant plus appréciée.

Ces annonces qui cherchent plus qu’un professeur

Si vous faites attention à l’intitulé du poste, vous verrez qu’il est parfois fait mention de « professeur FLE et anglais », « prof-répétiteur CNED », ou encore « professeur FLE / animateur ». Ce n’est pas un problème en soi de combiner plusieurs métiers, mais il est primordial, là encore, que vous soyez conscient de ce que cet autre profession demande car les attentes ne seront pas les mêmes du tout. Dans le cas où vous seriez à la fois professeur FLE et animateur, sachez que la frontière vie privée / professionnelle sera beaucoup plus mince si vous logez dans le centre de vacances, que l’énergie et la présence sur place demandées risque d’être décuplée par rapport au métier de professeur FLE seul, mais aussi que vous en tirerez une expérience multiple qui vous donnera des points dans le futur grâce à vos compétences auprès de jeunes élèves.

Ne pas demander le salaire

Tabou ou non, timide ou pas, il arrive de ne pas oser demander quel est le salaire exact du travail pour lequel vous postulez. C’est une grande erreur et il est en vérité considéré comme professionnel le fait de demander des précisions. D’une part, c’est avant tout à la personne qui recrute de vous en parler d’office pendant l’entretien ou lors de vos échanges de méls préalables, sans tourner autour du pot. Il est déjà inadmissible que cela ne figure pas dans l’annonce. D’autre part, parez-vous à toute éventualité si on ne vous informe pas à ce sujet :

  1. sachez si le salaire est identique pour les professeurs ;
  2. si êtes-vous payé à l’heure ou pas ;
  3. renseignez-vous sur le paiement des heures supplémentaires ;
  4. demandez ce qui considéré comme une heure supplémentaire, s’il existe des primes ;
  5. sachez quel est le salaire moyen pour bien vivre sur place ;
  6. demandez si les jours de congés / fériés et les vacances sont payés à part. Aucun mystère ne devrait être fait à ce sujet.

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